La technologie SPADE repose sur les travaux menés par le professeur Amir Rosenthal et l'étudiant en doctorat Yoav Hazan de la faculté Andrew and Erna Viterbi d'ingénierie électrique et informatique du Technion-Israel Institute of Technology. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications.
L'échographie médicale est un outil habituel pour surveiller diverses conditions physiologiques dans les tissus internes. Contrairement aux tomodensitogrammes et aux rayons X, l'échographie médicale ne repose pas sur des rayonnements ionisants, considérés comme dangereux à haute dose. Le principal composant des systèmes à ultrasons est le transducteur, un dispositif électromécanique qui transmet et reçoit les ondes ultrasonores.
L'un des défis technologiques dans le domaine des ultrasons est le développement de transducteurs endoscopiques - des transducteurs miniatures insérés par un minuscule trou dans la peau, ou par l'un des orifices naturels du corps au cours d'une procédure peu invasive. Ces transducteurs sont essentiels car le balayage de régions tissulaires profondes nécessite souvent un petit transducteur qui s'approche du tissu cible.
Le développement de ces transducteurs est un véritable défi car la miniaturisation nuit à leur sensibilité, ce qui rend difficile la création d'images de haute qualité. La technologie SPADE (Silicon-Photonics Acoustic Detector) développée par les chercheurs du Technion est basée sur des composants optiques au lieu de composants électriques qui altèrent l'image. Elle offre la possibilité d'effectuer des examens échographiques dans des résolutions qui n'avaient pas été atteintes auparavant. Les chercheurs estiment que cette nouvelle technologie pourrait améliorer considérablement la résolution d'autres méthodes de diagnostic, comme l'imagerie vasculaire par optoacoustique. L'article paru dans Nature Communications présente notamment la cartographie des vaisseaux sanguins dans l'oreille d'une souris à une résolution sans précédent (environ 10 microns).
L'étude a été soutenue par le Russell Berrie Nanotechnology Institute (RBNI), la National Science Foundation, la Polak Foundation, l'Israel Innovation Authority et le Ollendorf Minerva Center.
Cliquez ici pour lire l'article dans la revue Nature Communications
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