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Le Technion est désormais également devenu un leader pour la valorisation de la place des femmes, puisqu'il a pourvu un nombre record de postes avec des candidates au cours de l'année écoulée.

Depuis le début de l'année universitaire en octobre, sept des treize postes doyens du Technion - l'Institut israélien de technologie - ont été occupés par des candidates, tandis que 44 % des personnes qui se sont inscrites à l'université sont des femmes. En outre, neuf des 27 nouveaux membres du corps enseignant qui ont récemment rejoint l'institution sont des femmes.

Le Technion compte également cette année un nombre record de femmes au sein de son comité permanent des nominations, des promotions et de la titularisation, considéré comme l'un des plus importants de toute institution universitaire. Alors qu'il y a deux ans, le comité ne comptait aucune femme, il est désormais composé de trois femmes et de cinq hommes.

Le président du Technion, le professeur Uri Sivan, et son co-président pour les questions académiques ont été à l'origine de ce changement dans la diversité des genres en promouvant à plusieurs reprises la question et en encourageant les femmes à participer aux comités.
D'autres comités comptent également un nombre élevé de femmes, comme le Secrétariat du Sénat, qui comprend cinq femmes et six hommes, et le Comité des nominations, des promotions et de la titularisation des cadres supérieurs, qui comprend trois femmes et deux hommes.
Néanmoins, le nombre de femmes au sein du personnel académique supérieur ne représente que 20 %. Le professeur Ayellet Tal, conseillère du président pour la promotion des femmes dans le domaine des sciences et de l'ingénierie, a déclaré que la mission visant à changer cette situation est très difficile.

"Le défi du Technion sur cette question est plus grand que celui des autres institutions car ses principaux domaines d'études - la technologie et l'ingénierie - sont toujours caractérisés par une faible représentation des femmes", a-t-elle déclaré.
"Le comité s'est concentré sur les aspects qui pourraient être modifiés à court terme, et en a identifié trois principaux : l'augmentation du nombre de candidatures féminines pour le corps professoral, l'augmentation du nombre de femmes dans le personnel de direction de l'institution, et l'amélioration de l'ordre organisationnel, tout en évitant les décisions inconsciemment biaisées."
L'université de Haïfa est actuellement en tête des universités israéliennes en ce qui concerne le nombre de femmes dans le personnel académique supérieur, avec 45%, suivie de l'université d'Ariel avec 40% et de l'université de Tel Aviv avec 35%. À l'université Ben Gurion, à l'université Bar-Ilan et à l'université hébraïque de Jérusalem, au moins 33 % du personnel académique supérieur est composé de femmes.

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