EndoCure, une start-up basée à Haïfa, développe un outil de diagnostic révolutionnaire pour l'endométriose.
L'endométriose est difficile à diagnostiquer, il faut en moyenne entre sept et onze ans, et les médecins ne la comprennent toujours pas entièrement. Aux États-Unis, plus de la moitié des patientes finissent par subir une intervention chirurgicale avant d'obtenir un diagnostic définitif.
Les médecins prescrivent généralement un traitement hormonal (comme la pilule contraceptive) comme première ligne de défense, suivi d'une intervention chirurgicale par trou de serrure en cas d'échec. Mais l'opération est souvent infructueuse et doit être répétée.
Hadas Ziso et son équipe d'EndoCure, une nouvelle entreprise basée à Haïfa, dans le nord d'Israël, travaillent sur ce qu'ils décrivent comme un "bond en avant transformateur dans ce domaine".
Ils développent un outil de diagnostic qui, pour la première fois, permettrait aux médecins de voir clairement les minuscules lésions de type "aiguille dans une botte de foin" - qui ne mesurent souvent qu'un millimètre - invisibles pour les systèmes d'imagerie standard.
La technologie d'EndoCure est essentiellement une forme améliorée d'échographie associée à l'intelligence artificielle (IA).
La sonde d'échographie est montée sur un bras robotisé, plutôt que tenue à la main, afin de fournir des images beaucoup plus détaillées, et l'IA, actuellement en cours d'élaboration, parcourra ensuite les images pour identifier et cartographier les lésions éventuelles.
Après avoir achevé avec succès un essai préclinique, EndoCure prévoit de réaliser son premier essai sur l'homme dans six mois au centre médical de Sheba à Ramat-Gan. L'entreprise vise à commercialiser ce produit innovant dans un délai de deux à trois ans.
Hadas Ziso, fondatrice et PDG d'EndoCure, est une alumni du Technion.
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