Ces puces en silicium de forme nanométrique libèrent une protéine essentielle susceptible d’empêcher le développement de la maladie d’Alzheimer.
Les résultats de la nouvelle étude, menée par des chercheurs de Technion et de l’Université Bar-Ilan, ont été publiés dans la revue "Small".
La maladie d'Alzheimer se caractérise par des pertes de mémoire, des troubles de la parole, des problèmes d'orientation, une diminution de la motricité, etc.
La maladie, qui frappe principalement les personnes âgées, est une dégénérescence des cellules cérébrales, principalement due à l’accumulation de protéines dans les tissus cérébraux, qui tue les cellules nerveuses et endommage les mécanismes essentiels au fonctionnement du cerveau.
Fournir une protéine spécifique inhibe les dommages causés à ces mécanismes, mais l'insertion de la protéine dans la zone cible du cerveau n'est pas simple en raison de la barrière hémato-encéphalique.
Cette barrière, qui protège le système nerveux central contre les bactéries et les substances nocives, empêche également le passage des médicaments.
La solution de l'équipe israélienne insère la protéine dans le cerveau et la libère dans le tissu cible en utilisant des puces dédiées dotées d'une structure poreuse à l'échelle nanométrique, ce qui leur permet d'être chargées en grande quantité.
La puce est insérée dans le cerveau par implant ou lancée dans la cible sous forme de minuscules particules avec un "canon à gènes", un système qui tire des particules de métal recouvertes de ces molécules.
Source : Xinhuanet
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